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Pat O'May + guests 2017-03-24 Rouen (D3)

Deux mois après le concert unique de reformation de Marienthal, Pat O'May est de retour au D3 à Rouen. Un truc me revient ; comme ça : au Crooner après les balances, le clean était fait dans la salle, brosse à pavé et tout le toutim, Hop, retour à la réalité. J'arrive donc vers 17h30, le groupe est encore en train de décharger le matériel, je sens que le timing va être difficile à respecter. Les invités arrivent, Denis et les deux Gilles de Marienthal et Cécile, oui Cécile de Thunder, le groupe de hard rock des années 80, celui d'un concert monstrueux au club Saint Pierre pour la sortie de son unique 45 tours. Cécile, si tu me lis ...

Pat O'May, c'est un guitariste rouennais exilé (réfugié pour échapper à la morosité locale?) en Bretagne et qui tape le bœuf avec Nono de Trust, Patrick Rondat, joue avec Martin Barre de Jethro Tull, à eu le privilège de monter sur la scène de Cropedy (salut James, hi Paul, been a long time), bosse avec RonThal (les guns après Slash) , enfin la liste est longue. Ses musiciens sont du même tonneau, vous imaginez bien qu'il ne va pas jouer avec des branques.

Le concert maintenant. Un mauvais timing et la présence très dispensable du groupe de première partie (une asso fait jouer un groupe local aussi pour ramener un peu de monde, normalement) et la nécessité d'arrêter la musique à minuit (le samedi, le D3 fait boite de nuit) font que la setlist va être quelque peu raccourcie. Argh, pas de Mistreated ! Une reformation pour deux titres de Marienthal, Cécile au top sur Black Mountain, Denis à la lead sur Whiskey in the Jar et Pat et son groupe toujours aussi à l'aise et efficaces sur scène. Ca déroule, c'est net et sans bavure ni faute de goût.

Quand il faut raquer une blinde pour aller voir des groupes de millionnaires blasés, là il y a du monde. Mais si Maiden ou Metallica avaient été Rouennais, ils se seraient séparés au milieu des années 80 dans l'indifférence la plus totale. Pourquoi il n'y a pas beaucoup de groupes qui viennent jouer dans une grande ville comme Rouen ? La réponse est simple, il n'y a pas de public, même les musiciens ne se déplacent pas. Résultat : 17 entrées pour les Delta Saints, moins de 50 pour Stolen Rhodes, Palace of the Kings ou Pat O'May. Le message est clair : groupes, tourneurs, il faut éviter Rouen, c'est mort !

Ah oui, deux ou trois trucs : un peu de ménage, par terre ça colle, les ventilos ne doivent plus ventiler grand chose avec toute cette poussière, les tables sont toutes grasses, un rideau noir derrière la scène pour faire que ce soit moins moche, un brin de lumière parce que là, c'est triste. Un grand rideau au milieu de la salle pour la séparer en deux, ça fera moins vide quand il n'y a pas grand monde ... Il faut aussi donner aux gens envie de revenir

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